“Quand la Chine éternue, c’est le
monde qui s’enrhume ” Cette phrase qui apparaît souvent dans de
différents articles reflète parfaitement l’influence grandissante de la Chine
au niveau mondial.
En regardant
de plus près les produits de la vie courante, je constate un point
commun : la majorité des produits sont frappés du sigle “Made in China”.
C’est une
hérésie de penser que son évolution économique suit une mode, cette dernière
n’est pas une mode mais se caractérise comme une la nouvelle logique économique
mondiale.
Ces indices
démontrent en réalité que le signe de ce qui s’annonce comme le principal
évènement de ce début de siècle.
On va
s’intéresser seulement sur les bouleversements qu’elle provoque au niveau de
l’économie internationale et les critiques sur son système financier.
L’envolé des
cours des matières premières en 2006 est largement liée à l’arrivée, puis à la
montée en puissance de ce nouveau client, la Chine.
Transformateurs
de matières premières et gros consommateurs d’énergie, les vieux pays riches
vont devoir s’adapter, dans les années à un renchérissement général du coût de
l’énergie, des matières premières et quelques autres denrées rares.
Il est exagéré
de jeter la faute de cette flambée des cours sur la Chine, mais il est
indéniable qu’elle y a contribué avec la forte demande qu’elle crée.
Bref, avec
l’explosion de la demande chinoise, on va connaître un long cycle de hausse des
prix des matières premières, de l’énergie et des denrées agricoles.
La Chine
représente aujourd’hui un immense marché composé de 1.3 milliard d’habitants,
c’est tout à fait normal qu’elle attire toutes les grandes multinationales du
monde entier : une incroyable demande auquel s’ajoute des territoires
vierges d’offres, le paradis pour ces entreprises (The China Dream).
Ce
marché ouvert, de masse représente l’un des marchés les plus dynamiques. On
peut penser que l’économie mondiale a échappé à une récession dans ce début de
millénaire.
En
effet, devenu un grand acheteur dans le monde, elle possède un poids importants
au niveau planétaire. Un ralentissement de la chine peut-elle entrainer un
ralentissement mondial ?
Les
banques chinoises, la bourse, l’immobilier ou les scandales financiers, d’où
viendra le krach financier chinois ? Ces questions que j’entends sans
cesse de mes professeurs, des professionnels que j’ai pu rencontrer montrent un
sentiment dans l’instabilité de la structure financière chinoise.
Elle
possède plusieurs banques cotées en bourse, un institut d’émission, 2 bourses,…
en copiant le système occidental ; elle a oublié d’effacer ses vieux
démons.
Des
créances douteuses massives (non performing loans) dans ses différentes
banques, la bulle immobilière dans les grandes villes (Shanghai) représente un
réel risque financier.
Pour exemple,
ces créances douteuses peuvent nous rappelé la situation de l’économie
japonaise (les années 90) qui a connu le blocage de son économie par rapport à
ce problème.
La spéculation
immobilière en Chine est réel et se voit voler la vedette par la situation
immobilière au Etats-Unis. En effet, libéralisés depuis peu, les prix ont connu
une flambée historique.
On qualifie
souvent les bourses chinoises comme des « casinos » car aujourd'hui,
plus de 80 millions de Chinois possèdent un compte, mais peu connaissent
les règles du marché.
Mais la
réalité que la bourse de Shanghai représente un facteur important dans le mini
krach en février ne fait plus débat, seule subsiste la question de son ampleur.
Il y a
quelques années encore, un krach en Chine aurait relevé de l’événement
exotique, minime.
On peut
présager un avenir plutôt pessimiste dans la stabilité financière mondiale, car
si les grandes bourses peuvent être affecté par ces instabilités, la pérennité
financière mondiale deviendra encore plus fragile.
Car on
constate que les bourses chinoises sont encore peu structurées (quasiment pas
de contrôles) et demeurent très volatiles.
L’apparition
de ce géant, sa montée en puissance dans l’environnement mondial représente un
nouveau concurrent mais aussi un nouveau marché : 1.3 milliard de nouveaux
consommateurs de plus.
Certes, les
mauvaises langues agiterons les drapeaux noirs de la mondialisation : les
délocalisations, suppression d’emplois, hausse des prix,...
Mais la Chine
contribue à la nouvelle croissance mondiale et toutes les économies profitent
de sa santé économique
Les risques
financiers, sociales et politiques menacent cette croissance (+10 du PIB en
2006).
Pour finir, un
point important qui ne peut être contredit : La Chine change
tout !!!!
Vat